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Alexis a marché à deux ans et demi. Il a fallu attendre qu'il tienne sur ses deux jambes pour qu'il puisse intégrer la garderie.


Alexis va encore à la garderie. Une éducatrice spécialisée lui fait faire des exercices quotidiennement. 


Pour rentrer à l'école, cela lui demanderait plus d'autonomie. Alexis ne peut pas encore se débrouiller seul pour toutes les tâches du quotidien.


Le langage pose aussi des problèmes. Pour communiquer, Alexis utilise 75 mots en signes avec les mains. Même s'il se fait très bien comprendre par son frère et ses parents, à l'école cela pourrait être plus complexe. Il faudra voir l'année prochaine s'il pourra ou non intégrer l'école. 



Depuis qu'Alexis est né, il a vu plusieurs dizaines de médecins et de spécialistes.


N'ayant que peu d'information sur ce qu'est le syndrôme 49, il est difficile pour la famille de faire face à un tel inconnu.


Les réseaux sociaux et internet sont pour eux une source d'information pour comprendre leur enfant qui est « différent ».


C'est par le bouche-à-oreille que Karine Pelletier, la mère d'Alexis, a entendu parler de l'équithérapie. Les résultats semblent surprenants. Il y a un an, elle inscrit donc Alexis à son premier cours.




Le jeune garçon est plein de vie. « Alexis est intense dans tout ce qu'il aime : la musique, l'équitation. Les enfants différents sont beaucoup plus intenses », souligne Karine Pelletier.


Son petit frère, Anthony, a trois ans. Tout petit, il suivait Alexis. Il a mis du temps à parler et à marcher. En grandissant, c'est lui qui a pris le dessus et aide son frère au quotidien. 


« C'est comme des petits jumeaux », explique la maman. Même s'il a cinq ans, Alexis a le même niveau de développement que son petit frère.


Qu'est-ce que

la normalité, anyway

«

»

Guillaume St-Pierre, le père d'Alexis

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